La réussite de l'agriculture est essentielle au maintien de la population mondiale

La population humaine est tributaire de pratiques et de solutions bonnes et durables dans le secteur de l'agriculture, qui permettent en fin de compte d'assurer un approvisionnement alimentaire adéquat pour nourrir la population mondiale en constante augmentation. Les plantes cultivées ne sont pas seulement cultivées et récoltées pour la subsistance, elles ont également une multitude d'autres utilisations, notamment pour l'alimentation animale, l'ornementation et l'industrie (fibres, huile, etc.). Diverses plantes sont cultivées pour des produits thérapeutiques tels que les herbes, les compléments et les produits pharmaceutiques. La pression accrue sur la production agricole causée par la diminution des ressources naturelles, les facteurs de stress environnementaux (à la fois abiotiques et biotiques) et la résistance aux pesticides couramment utilisés ont un impact négatif sur la productivité, les rendements et la distribution des cultures.

Il est extrêmement complexe de répondre aux besoins de la population mondiale en matière de cultures vivrières, d'aliments pour animaux et de produits thérapeutiques et industriels dérivés des plantes. La productivité et le rendement des cultures dépendent en partie des connaissances de l'agriculteur en matière de préparation des terres, de prévisions météorologiques précises, de prévention des maladies, de santé des sols, de calendrier de rotation des cultures, de lutte contre les mauvaises herbes et les parasites, de stratégies d'irrigation optimales et d'utilisation de semences de haute qualité. Le succès de l'agriculture dépend également des innovations scientifiques et des technologies dérivées des connaissances, des idées et des recherches menées par les partenaires du monde universitaire et de l'industrie. Il est essentiel d'apporter des solutions fondées sur des connaissances mécanistes essentielles pour relever les défis liés à l'approvisionnement de la population croissante en denrées alimentaires durables et économiquement viables, en aliments pour animaux et en produits thérapeutiques et industriels vitaux.

Une fois que l'on a compris toute la valeur de la métabolomique, il ne reste plus qu'à savoir qui la pratique le mieux. Si de nombreux laboratoires disposent de capacités de profilage des métabolites ou de chimie analytique, les technologies métabolomiques complètes sont extrêmement rares. L'identification précise et non biaisée des métabolites dans l'ensemble du métabolome pose des problèmes de rapport signal/bruit que très peu de laboratoires sont en mesure de résoudre. En outre, la traduction de quantités massives de données en informations exploitables est lente, voire impossible, pour la plupart des laboratoires, car une interprétation correcte nécessite deux choses qui sont rares : l'expérience et une base de données complète.